Entre réalité augmentée et rêves synthétiques, le Chat Bleu navigue dans un océan de pixels et d’émotions artificielles entre réalité augmentée et illusions synthétiques
Le Chat Bleu explore une ville où la frontière entre le tangible et le numérique s’efface. Dans cet univers hybride, les longues poses, lumières artificielles et ombres mouvantes fusionnent avec le virtuel, transformant l’espace urbain en un décor incertain, oscillant entre rêve et simulation.
Après Flâneries Urbaines Nocturnes, cette série est une nouvelle étape dans mon exploration de la nuit. Ici, la ville n’est plus seulement un terrain d’observation : elle devient un organisme digital, où les gratte-ciels se reflètent dans les yeux holographiques d’un félin omniprésent, témoin silencieux d’une humanité en mutation.
Un monde où l’IA redéfinit la perception
Dans Le Chat Bleu, l’intelligence artificielle n’est pas un simple outil : elle est un acteur narratif qui altère la réalité. Chaque image est une faille, un instant suspendu où la perception vacille, entre mémoire corrompue et reflets glitchés.
Les lignes lumineuses, capturées par des filés photographiques, deviennent des veines digitales, pulsant au rythme d’une métropole qui semble respirer, à la frontière de l’organique et du calculé. L’ajout de manipulations graphiques et d’IA générative pousse encore plus loin l’ambiguïté entre ce qui est construit et ressenti.
Une esthétique cinématographique et immersive
Le format 16/9 accentue cette plongée dans un monde inspiré des univers cyberpunk, dystopiques et futuristes. Chaque photographie devient une scène, un fragment d’un film imaginaire, où la ville est un décor hypnotique, parfois oppressant, toujours fascinant.
Dans ce chaos visuel, la beauté naît de l’imperfection, des pixels altérés, des lumières artificielles qui semblent vibrer. Le Chat Bleu se situe à la croisée des mondes : celui de la photographie pure et celui de l’illusion numérique, où l’humain et l’algorithme se confondent.
Sommes-nous encore les spectateurs de ce monde, ou en sommes-nous déjà les reflets ?